Les Soft Kills quésako ?

Les Soft Kills quésako ?

Les Soft Kills quésako ?

Les hard skills, ou compétences dures

Les hard skills rassemblent les compétences dures d’un candidat à l’embauche ou d’un salarié. Il s’agit des savoir-faire acquis lors de ses études, au cours des stages, des différents postes qu’il a occupés et des éventuelles formations techniques suivies.

La maîtrise de logiciels de création graphique ou de comptabilité, la connaissance de langages informatiques, un niveau bilingue dans une langue étrangère ou encore la capacité à conduire des véhicules spécifiques (bus, poids lourds…) ou des machines, entrent dans la catégorie des hard skills.

Elles prouvent l’aptitude d’un candidat ou d’un salarié à maîtriser la technicité d’un métier, quel que soit le secteur d’activité : informatique, marketing, comptabilité, banques et assurances, recherche, traduction, boulangerie, BTP, etc.

Les soft kills ou compétences douces 

Les soft skills se définissent, par opposition aux hard skills, comme l’ensemble des compétences douces que possède un individu. On sort ici des connaissances techniques pour aller sur le terrain de l’humain.

Les soft skills sont centrées sur le savoir-être, on peut aussi les qualifier de compétences transversales, compétences comportementales ou compétences interpersonnelles pouvant être utilisées d’une entreprise à l’autre, quelle que soit sa taille, son secteur et l’envergure de son marché.

Aujourd’hui les plus recensées ou les plus demandées sont l’empathie, l’autonomie, la capacité à gérer son stress ou à prendre des initiatives, la rigueur, l’éthique au travail, la flexibilité ou encore la capacité à résoudre les problèmes. 

Ce type de compétences est intrinsèque à chacun. Elles font partie de soi, de sa personnalité et sont également essentielles dans le monde du travail.

En effet, elles conditionneront en partie le comportement de l’individu dans son environnement professionnel.

L’étude du World Economic Forum, démontre que les métiers vont être en pleine mutation dans les années à venir. Par voie de conséquence, les compétences recherchées, les méthodes de travail et leur environnement évoluent. Ces nouvelles donnes influencent donc les qualifications requises pour chaque emploi. Les méthodes de recrutement visant à définir la bonne adéquation entre le besoin et le candidat sont donc elles aussi amenées à changer.

Les soft Sills comment les évaluer ?

Étant des aptitudes comportementales, émotionnelles, voire cognitives, la question de leur évaluation objective se pose. Comment rationaliser un jugement qui peut parfois être considéré comme subjectif ?

Pour ce faire, il est nécessaire de savoir combiner différentes approches notamment :

L’observation des comportements en situation de travail,

Les mises en situations individuelles et collectives,

Les tests professionnels et de personnalité,

Les entretiens structurés en face à face.

Ainsi, en fonction de la situation, du profil recherché et pour minimiser toute subjectivité, ces compétences pourront être évaluées grâce à des entretiens croisés avec différents managers et responsables RH, des auto-évaluations ou des tests psychométriques.

Quelles sont-elles ?

Selon l’étude du World Economic Forum et depuis 2020, l’empathie, l’écoute, la solidarité, la gestion du stress, l’autonomie, le sens du collectif, le pouvoir de persuasion, la patience, le sens de l’efficacité… sont autant d’exemples de compétences comportementales décelées.

En projection pour 2025, les soft skills se catégorisent en quatre piliers :

  • Résolution de problèmes,
  • Autogestion,
  • Capacité à travailler avec les autres,
  • Capacité à utiliser et développer des outils technologiques.

Tout en sachant que ces critères peuvent générer incompréhensions et conflits au sein des équipes à l’instant T, l’identification des bonnes compétences comportementales est essentielle pour effectuer une sélection efficace sur le long terme.

Par conséquent, cartographier les soft skills requis pour chaque emploi permet de sécuriser les recrutements dans le temps.

Par la suite, une réelle stratégie de développement des compétences et des talents pourra être développée afin de pouvoir répondre aux enjeux économiques et technologiques de demain.

 

Pour aller plus loin :

https://www.managementdelaformation.fr/la-formation-en-chiffres/2022/05/31/recruteurs-evaluent-soft-skills-intuition/